De quoi meurt-on en France en 2025 ?

Chaque année, la France enregistre plus de 600 000 décès. Mais que disent ces chiffres, vraiment ? Derrière eux : des parcours de vie interrompus, parfois attendus, souvent soudains. Et toujours, des répercussions concrètes humaines, logistiques, financières. Pour les proches, les collectivités… et pour les opérateurs funéraires confrontés aux impayés.

Comprendre ces causes n’est pas seulement une question de statistiques : c’est aussi mieux anticiper… humainement et financièrement.

Panorama 2025

D’après l’INSEE, 317 000 décès ont été recensés en France métropolitaine entre janvier et juillet 2025. Soit une baisse de –1,8 % par rapport à 2024.

Plusieurs tendances se dessinent :

Pas de surmortalité hivernale marquée comme en 2023
Aucune vague de chaleur critique jusqu’à présent
Un retour progressif à des niveaux pré-Covid

Mais au-delà des chiffres globaux, quelles sont les principales causes de décès cette année ?

Les grandes causes de mortalité

Les données combinées de l’INSEE, du CépiDc et de Santé publique France confirment les grandes constantes, avec quelques évolutions :

Cancers (~27 %) – toujours en tête : poumon, sein, prostate, côlon.
Maladies cardio-neurovasculaires (~21–22 %) – infarctus, AVC, insuffisance cardiaque.
Maladies respiratoires chroniques (~7 %) – hors Covid, .
Causes externes (~6,5–7 %) – accidents, suicides, chutes, tous âges confondus. Infectieux (dont Covid) (~2–3 %) – en baisse mais toujours présents.

Ces causes varient selon les modes de vie, l’âge… et le territoire.

Une France, plusieurs mortalités

Il n’existe pas "une" cause de décès uniforme sur le territoire. Il y a des disparités géographiques, sociales et culturelles fortes, souvent ignorées mais pourtant bien réelles.

En zone rurale, les cancers du sein sont plus souvent mortels, faute de dépistage régulier, de spécialistes à proximité ou par réticence à consulter. En Bretagne, on observe un taux plus élevé de cancers de la peau paradoxe d’un ensoleillement modéré, combiné à une faible utilisation de crème solaire. En ville, la pollution et la densité routière augmentent les risques de maladies respiratoires, d’AVC et d’accidents de la route. En zones de montagne ou isolées, les retards d’intervention médicale pèsent sur les issues de certains accidents domestiques ou infarctus. Et dans les départements à forte population vieillissante (notamment dans le Centre ou le Sud-Ouest), les troubles neurodégénératifs progressent plus rapidement.

Qu’en est-il au-delà de nos frontières ? D’autres pays européens sont-ils confrontés aux mêmes réalités ?

Et ailleurs ? La France dans le contexte européen

Les causes de décès en France s’inscrivent dans la moyenne européenne, mais les différences culturelles et territoriales restent marquées.

Dans les pays nordiques, les décès cardiovasculaires sont moins fréquents grâce à une prévention précoce, un dépistage régulier et une culture active ancrée jusque dans l’aménagement urbain.

En Espagne ou en Italie, la mortalité respiratoire est plus basse un effet combiné du climat doux, d’une pollution moindre dans certaines régions et d’un rythme de vie plus protecteur.

À l’inverse, certains pays d’Europe centrale affichent des taux plus élevés liés à l’obésité, à l’alcool, ou encore à une prise en charge médicale plus tardive.

Les pays les plus avancés sur le numérique en santé et l’accès aux soins primaires limitent les retards de diagnostic, notamment pour les cancers.

A quel moment de la vie ces causes de décès frappent-elles le plus ?

À quel âge meurt-on ?

Le profil des décès varie beaucoup selon les tranches d’âge :

Avant 25 ans, ce sont les causes externes (accidents, suicides) qui dominent.
Entre 25 et 64 ans, les cancers et les maladies cardio-vasculaires progressent.
Au-delà de 65 ans, la majorité des décès est liée aux maladies chroniques, au cancer ou aux troubles neurodégénératifs.

Mais au fond, peut-on vraiment prévenir une part de cette mortalité ? Et si oui, comment ?

La prévention, clé pour demain

On ne le répétera jamais assez : prévenir vaut mieux que guérir. Pour réduire la mortalité évitable :

Dépistages réguliers pour les cancers
Éducation à la santé dès le plus jeune âge
Actions ciblées pour les zones rurales
Politiques publiques adaptées aux spécificités locales

Plus nous anticipons, mieux nous accompagnons.

Ce que nous faisons chez Obsèques Impayées

Nous accompagnons chaque jour des communes, des opérateurs funéraires et des familles dans la gestion des obsèques non réglées. Notre objectif : apporter une réponse professionnelle, légale et humaine, même quand le décès n’a pas été anticipé.

Et vous, êtes-vous prêts à parler de ce que personne n’ose vraiment aborder ?

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