De quoi meurt-on en France en 2025 ?
Comprendre ces causes n’est pas seulement une question de statistiques : c’est aussi mieux anticiper… humainement et financièrement.
Panorama 2025
Plusieurs tendances se dessinent :
Pas de surmortalité hivernale marquée comme en 2023
Aucune vague de chaleur critique jusqu’à présent
Un retour progressif à des niveaux pré-Covid
Mais au-delà des chiffres globaux, quelles sont les principales causes de décès cette année ?
Les grandes causes de mortalité
Cancers (~27 %) – toujours en tête : poumon, sein, prostate, côlon.
Maladies cardio-neurovasculaires (~21–22 %) – infarctus, AVC, insuffisance cardiaque.
Maladies respiratoires chroniques (~7 %) – hors Covid, .
Causes externes (~6,5–7 %) – accidents, suicides, chutes, tous âges confondus. Infectieux (dont Covid) (~2–3 %) – en baisse mais toujours présents.
Ces causes varient selon les modes de vie, l’âge… et le territoire.
Une France, plusieurs mortalités
En zone rurale, les cancers du sein sont plus souvent mortels, faute de dépistage régulier, de spécialistes à proximité ou par réticence à consulter. En Bretagne, on observe un taux plus élevé de cancers de la peau paradoxe d’un ensoleillement modéré, combiné à une faible utilisation de crème solaire. En ville, la pollution et la densité routière augmentent les risques de maladies respiratoires, d’AVC et d’accidents de la route. En zones de montagne ou isolées, les retards d’intervention médicale pèsent sur les issues de certains accidents domestiques ou infarctus. Et dans les départements à forte population vieillissante (notamment dans le Centre ou le Sud-Ouest), les troubles neurodégénératifs progressent plus rapidement.
Qu’en est-il au-delà de nos frontières ? D’autres pays européens sont-ils confrontés aux mêmes réalités ?
Et ailleurs ? La France dans le contexte européen
Dans les pays nordiques, les décès cardiovasculaires sont moins fréquents grâce à une prévention précoce, un dépistage régulier et une culture active ancrée jusque dans l’aménagement urbain.
En Espagne ou en Italie, la mortalité respiratoire est plus basse un effet combiné du climat doux, d’une pollution moindre dans certaines régions et d’un rythme de vie plus protecteur.
À l’inverse, certains pays d’Europe centrale affichent des taux plus élevés liés à l’obésité, à l’alcool, ou encore à une prise en charge médicale plus tardive.
Les pays les plus avancés sur le numérique en santé et l’accès aux soins primaires limitent les retards de diagnostic, notamment pour les cancers.
A quel moment de la vie ces causes de décès frappent-elles le plus ?
À quel âge meurt-on ?
Avant 25 ans, ce sont les causes externes (accidents, suicides) qui dominent.
Entre 25 et 64 ans, les cancers et les maladies cardio-vasculaires progressent.
Au-delà de 65 ans, la majorité des décès est liée aux maladies chroniques, au cancer ou aux troubles neurodégénératifs.
Mais au fond, peut-on vraiment prévenir une part de cette mortalité ? Et si oui, comment ?
La prévention, clé pour demain
Dépistages réguliers pour les cancers
Éducation à la santé dès le plus jeune âge
Actions ciblées pour les zones rurales
Politiques publiques adaptées aux spécificités locales
Plus nous anticipons, mieux nous accompagnons.
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Et vous, êtes-vous prêts à parler de ce que personne n’ose vraiment aborder ?
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